DOSSIER I - ARCHEOLOGIE FUNERAIRE

Pour le domaine funéraire, la campagne de 2017 a concerné treize structures interprétées comme des sépultures. Parmi celles-ci, les sépultures n° 4, 7, 9 et 14 avaient déjà fait l’objet d’investigations en 2016 mais n’avaient été que partiellement fouillées, soit pour des raisons de temps (pour la sépulture n° 4 seule la partie supérieure du comblement avait été étudiée et pour la sépulture n° 7 l’intérieur du sarcophage avait été dégagé mais pas sa fosse d’installation), soit du fait de l’emprise de l’opération (les sépultures n° 4 et 9 étaient partiellement engagés dans la berme ouest de la galerie nord du cloître médiéval). A l’inverse, la sépulture n° 34 n’a été que repérée lors de la campagne de 2017. 
Des os sont également présents dans des contextes non directement associés au funéraire ; c’est notamment le cas de plusieurs couches qui scellent le site. Cela conforte l’hypothèse formulée en 2016 de sépultures perturbées anciennement, lors de la reconstruction du XVIIIe siècle ou au moment de l’utilisation du monastère comme carrière de pierres au XIXe siècle, dont au moins une partie des os aurait été dispersée sur le site, conduisant à l’aménagement de l’ossuaire récent dans le sarcophage de la sépulture n° 7.

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